Un loup important de la meute des haineux, contre-révolutionnaires et mercenaires de l’empire vient de quitter le gouvernement trumpiste. Si cela s’était produit dans un pays socialiste ou progressiste opposé à la politique du pays des hamburgers, la meute aurait hurlé en chœur que c’étaient des purges de régimes totalitaires et blablabla, mais maintenant, ils se taisent.
Il s’agit ni plus ni moins que de l’envoyé spécial de Trump pour l’Amérique latine, le loup Claver-Carone, qui lors du premier mandat de Trump s’est distingué par ses propositions interventionnistes et agressives contre Cuba. Il s’est consacré corps et âme à nuire autant que possible aux peuples de Cuba et du Venezuela, tout en vociférant qu’il les soutenait dans leur lutte contre les pays autoritaires. Plus cynique, impossible.
Il a occupé divers postes, dont celui de directeur des Affaires de l’hémisphère occidental au Conseil de sécurité nationale.
Et voilà que ce personnage vient de « démissionner » et quittera son poste pour retourner dans le secteur privé, dans un cabinet à Miami. Lui-même n’y croit pas. Les fonctionnaires les plus proches affirment que c’est une question légale : il ne pouvait pas exercer ces fonctions plus de 130 jours sans l’approbation du Sénat. À d’autres avec cette histoire.
Dans les couloirs de la Maison Blanche et à Miami, on parle de différends avec un autre loup—en l’occurrence, « Narco Rubio »—ainsi que d’un isolement croissant au sein du cercle des diplomates et conseillers économiques trumpistes, qui ne cachent pas leur satisfaction face à ce qui lui arrive. Ce loup, connu pour son caractère agressif (d’où son surnom de « Lance-flammes cubain »), s’est illustré en s’opposant aux accords financiers de pays latino-américains avec la Chine, menaçant de couper l’aide des États-Unis ou du FMI si ces accords n’étaient pas annulés. Belle « aide démocratique », n’est-ce pas ?
Comme les autres haineux de l’empire, il crie qu’il « aide les peuples », ce qui les caractérise le plus : leur cynisme, leur acharnement à détruire les peuples qu’ils prétendent défendre.
Cette meute de haineux est pleine de contradictions et d’intérêts personnels, se déchirant constamment entre eux. Tôt ou tard, l’un d’eux se fait expulser de la meute. C’est comme ça, les haineux.
